Développé par Double Helix (Silent Hill Homecoming), G.I. Joe : Le Réveil du Cobra est un classique jeu d'action à la troisième personne, mettant en scène la célèbre unité G.I. JOE face à la maléfique organisation COBRA. Le titre prend place après le film (actuellement en salles), auquel il rajoute des séquences tirées de la série animée. Simple d'accès, le titre permet d'incarner seize personnages (chacun ayant des compétences particulières), à travers une vingtaine de courts niveaux se déroulant dans quatre univers différents, vous envoyant des terres de l'Arctique jusqu'au coeur de la jungle. Le hic, c'est qu'en solo, le titre se montre assez rébarbatif, avec des objectifs redondants et une difficulté quasiment absente. Double Helix a beau avoir intégré différents types d'unités (les soldats lourds, les commandos, et les soldats de combat), et un mode coopératif à deux joueurs, le jeu manque cruellement d'audace et de maîtrise. Un fait d'autant plus regrettable que le jeu a été classifié 16 ans et plus, et que les développeurs pouvaient pousser la réflexion un peu plus loin sans risquer de choquer le jeune public.
Les nostalgiques de G.I. JOE retrouveront malgré tout le cadre de la série qui a bercé leur enfance, avec de multiples gadgets, et objets spéciaux à collecter, des spots publicitaires parodiques, des missions bonus, etc, du moins dans les versions PS2, PSP, PS3, Wii et X360. Le titre demeure d'ailleurs assez bref à terminer, et c'est un petit peu le côté "fan service" qui poussera à poursuivre l'aventure malgré des défauts techniques évidents. Outre des bugs d'animation, la réalisation graphique n'est pas à la hauteur des consoles actuelles avec un visuel imprécis, confus, et assez peu varié au final (même pour de la Wii). A dire vrai, on aurait pardonné beaucoup de choses à G.I. JOE s'il avait été disponible sur les plate-formes de téléchargement en ligne (PSN, XBLA, WiiWare) à tarif réduit, mais à 50€ , l'investissement est trop important.
VERDICT
G.I. Joe souffre des traditionnelles lacunes d'un jeu à licence : vite développé, vite terminé, vite oublié. Dommage.