Utrecht, le 1er mars 2018 – Maintenant que le rôle de comptes en ligne et d’appareils connectés est sans cesse plus grand dans notre vie quotidienne, il devient plus difficile que jamais pour les gens en couple de fixer les frontières de leur vie privée. Mais que se passe-t-il quand ils se séparent ? Selon une enquête mondiale de Kaspersky Lab et Toluna, 21 pourcent des répondants ont déjà espionné leur ex-partenaire via un compte en ligne auquel ils avaient accès. La vengeance est une motivation importante pour les personnes quittées, mais ce n’est que la partie visible de l’iceberg lorsque l’on aborde les risques pour la vie privée après une rupture.
Dans un monde de frontières numériques, la protection de la vie privée devient un concept de plus en plus insaisissable, et les couples n’y font pas exception. Ainsi, 70 pourcent des couples partagent mots de passe, codes secrets ou empreintes digitales pour avoir accès à des appareils personnels, et 26 pourcent conservent des données intimes sur l’appareil de leur partenaire, comme des messages entrants et sortants à caractère intime (14 pourcent), des photos intimes de soi-même (12 pourcent) et des vidéos intimes où ils sont visibles ensemble (11 pourcent). Ils gèrent également des données sensibles sur des comptes et des appareils qu’ils partagent avec leur partenaire, comme des informations financières (11 pourcent) et des données liées au travail (11 pourcent).
Si cela ne pose pas de problème lorsque la relation est saine et que les données sont dans des mains de confiance, il en va tout autrement en cas de rupture. Quand les choses tournent au vinaigre entre partenaires, le partage de souvenirs intimes
sur des appareils ou comptes subit une transformation effrayante: il passe d’un élément parfaitement évident d’une relation amoureuse à un potentiel cauchemar au niveau de la vie privée.
Parmi les répondants qui ont vécu une rupture, 12 pourcent ont partagé ou rendu publiques des informations privées de l’ex-partenaire, ou l’ont en tout cas envisagé, en guise de vengeance. 12 pourcent ont sérieusement projeté d’endommager l’appareil de leur ex ou l’ont effectivement fait. 21 pourcent reconnaissent avoir espionné leur ancien partenaire via des comptes auxquels ils avaient accès. Il y a également une conséquence financière possible: 10 pourcent des participants avouent avoir dépensé en ligne de l’argent de leur ex.
Il est intéressant de constater quelques différences surprenantes entre les sexes. Ainsi, les hommes se vengent beaucoup plus souvent en rendant publiques des informations privées sur leur ex (17 pourcent, contre 7 pourcent des femmes) et ils utilisent sensiblement plus souvent des informations de leur ex pour leur bénéfice personnel (17 pourcent contre 8 pourcent). Les femmes se montrent généralement les plus raisonnables, par exemple en étant davantage enclines à supprimer de leur appareil toutes les informations sur leur partenaire après la rupture (55 pourcent, contre 49 pourcent des hommes) et aussi à effacer toutes les photos et vidéos sur lesquelles ils apparaissent ensemble (56 contre 48 pourcent).
Les femmes ne restent toutefois pas insensibles non plus à plusieurs tactiques discrètes: 33 pourcent reconnaissent espionner l’ex-partenaire via les réseaux sociaux, alors que « seulement » 28 pourcent des hommes le font.
"Le monde numérique offre aux couples de formidables possibilités d’être en contact, mais constitue en même temps une source de risques considérables pour la vie privée lorsque les partenaires décident de prendre des chemins séparés," explique Martijn van Lom, General Manager Kaspersky Lab Benelux. "Comme une grande partie des gens semblent prêts à abuser sans gêne d’informations confidentielles sur leur ex-partenaire, les personnes doivent être prudentes à tout moment lors du partage d’éléments intimes et savoir exactement où ces informations sont stockées. En outre, il y a toujours la possibilité de rédiger une forme de contrat de mariage numérique, afin d’établir la « garde » de données avant d’en arriver à un problème de vie privée.”
La fin d’une relation ne doit cependant pas nécessairement mettre en danger votre vie privée. Il importe de toujours modifier les mots de passe de comptes auxquels l’ex-partenaire a accès, et Kaspersky Password Manager peut alors être utile puisqu’il permet de générer et stocker en toute sécurité de solides mots de passe. En outre, Kaspersky Total Security dispose de la fonction File Shredder, qui supprime de façon permanente des fichiers que personne d’autre ne peut voir. Les messages intimes sur votre appareil Android peuvent être masqués avec la fonction Privacy Protection.
Rendez-vous sur
https://www.kaspersky.com/home-security pour de plus amples renseignements sur la manière dont les produits de Kaspersky Lab peuvent aider à préserver votre relation.