Introduction
Eh oui, il y avait une vie avant l'ADSL, le bon vieux modem 56k. Il y a même eu une vie avant le 56k, il y avait le 28.8, le 14.4, etc... Pour ceux qui ont vécu l'ère de l'Internet "gratuit", vous avez peut être même encore un de ces ancêtres dans vos caisses.
Vu de l'arrière, un petit interrupteur pour éteindre le modem, un connecteur pour l'alimentation, un connecteur RS-232 pour le PC et, il va sans dire, un connecteur pour la ligne de téléphone.
Alors, en dessous du modem, une petite étiquette nous résume ce que pouvait faire ce modem à l'époque. Ce modem était, pour un produit blanc, un bon produit à l'époque. En plus de supporter le 56k, il y avait aussi moyen d'envoyer des Fax et de faire une communication audio full duplex ce qui m'avait permis de faire quelques tests d'appels vers ma ligne téléphonique pour tenter des automatisations par détection DTMF (Soit le son des touches enfoncées sur le clavier).
On ouvre!
Après quelques pressions sur les côtés, quelques gros coups de tournevis et quelques craquements de plastiques, voici finalement le modem ouvert, ses entrailles à l'air.
Et voici le composant le plus important, la puce rockwell, le coeur même du modem. Le RCVDL56ACF/SP, c'est un chipset Rockwell/Conexant. D'après mes recherches, ce chipset contiendrait une
ROM De 1MB et déciderait, de façon logicielle, la vitesse de la ligne contrairement à ses successeurs.
Et voila, encore un périphérique qui nous a livré son secret et qui aura terminé sa vie dans cet article, dans l'honneur et la gloire.