100% Action.
Tout juste disponible en salles, le film "Terminator Renaissance" se déroule en 2018, dans un monde post apocalyptique. John Connor est l’homme destiné à diriger la résistance humaine contre Skynet et son armée de Terminators. Mais la vision de l’avenir avec laquelle Connor a grandi change en partie quand il rencontre Marcus Wright. Le dernier souvenir de cet étranger est sa condamnation à mort. Connor doit déterminer si Marcus est envoyé du futur, ou rescapé du passé. Alors que Skynet prépare son attaque finale, Connor et Marcus entreprennent une odyssée qui va les mener au cœur de l’opération de Skynet, où ils découvrent l’horrible secret derrière l’anéantissement possible de l’humanité. Le jeu vidéo reprend donc les séquences marquantes du long métrage.
Pas de surprises également du côté de la mise en scène qui reprend un schéma de commandes très classique, et une violence assez présente (d'où la classification pour les plus de 16 ans). Terminator Renaissance est donc un jeu de tir à la troisième personne, faisant sien le système de couvertures introduit dans Gears of War, une bonne idée à première vue. Néanmoins, l'intelligence artificielle parfois défaillante de vos troupes oblige à garder du jeu dans sa manche, sous peine d'être pulvérisé par un Terminator que vous n'aviez pas détecté.
Une technique loin d'être brillante.
Si Wanted offrait une plastique assez réaliste, Terminator s'avère plus mitigé sur le plan technique. Outre des cinématiques râtées, le monde post-apocalyptique décrit dans les films de James Cameron, ne se retrouve absolument pas retranscrit dans ce jeu vidéo. Au contraire, le jeu se passe essentiellement durant une belle journée ensoleilée, finis les environnements obscurs et l'ambiance parfois pesante de la série. Ajoutons à cela que les animations des personnages demeurent un peu rigide, même si le titre reste globalement fluide. Bien entendu le scénario du jeu est très dirigiste, mais les objectifs des missions sont assez variés, même si le concept reste avant-tout de faire le ménage sur son passage. On regrettera cependant de croiser un peu trop souvent les mêmes ennemis. La partie sonore est réussie du côté des musiques, mais les bruitages manquent globalement d'énergie.
Mais le gros point noir de Terminator, c'est sa durée de vie. En moins de quatre heures, on aperçoit déjà le générique final. Ajoutons à cela que le titre est très facile car le personnage retrouve toute sa santé après quelques secondes à l'abri (à l'instar de beaucoup de FPS), mais qu'en plus de nombreux points de sauvegardes automatiques sont présents.
VERDICT
Techniquement mitigé et surtout très court à terminer, Terminator Renaissance se montre bien décevant et ne devrait séduire que les amateurs du film, en manque d'action.