
Sur les deux points qui achoppaient particulièrement, les représentants des 28 ont dégagé un compromis: tout d'abord, la mise en place d'un nouveau "droit voisin" pour les éditeurs de presse qui devrait permettre aux journaux, magazines, mais aussi aux agences de presse - qui s'estiment pillés de leurs contenus par les agrégateurs d'information comme Google News - de se faire rémunérer. Seconde pomme de discorde sur laquelle les 28 ont accordé leur violon: la proposition de la Commission d'obliger les plateformes de partage de vidéos, comme YouTube ou Dailymotion, à déployer des technologies permettant de détecter automatiquement des chansons ou des œuvres audiovisuelles identifiées par les titulaires de droits et devant être soit autorisées, soit supprimées. L'objectif étant de renforcer la capacité des titulaires de droits à négocier et à être rémunérés pour l'exploitation en ligne de leurs contenus.
