15/03/2006 @ 21:56:34:
Jeu de dupes
Je viens d’entendre Souchon à la radio, une chanson déjà vieille de quelques années : « Sous les jupes des filles ». Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours bien aimé cette chanson. Peut-être parce que sous un thème léger comme l’étoffe qu’on rêve de voir se soulever, elle porte en elle, en filigrane, quelques réflexions désabusées sur la futilité des ambitions masculines. On y sens le regret, mi-attendri mi-navré, de constater à quel point les affaires de ce monde peuvent être régies par la testostérone. C’est effarant le nombre de décisions imbéciles et irresponsables qu’un mec peut prendre, rien que pour prouver qu’il a des couilles…
En corollaire, aussi paradoxal qu’il y paraisse, il y a ce sentiment sans doute indécrottablement naïf, mais dont je ne peux me défendre, que la femme incarne la meilleure part de l’humanité. Ou du moins qu’elle est ce qui pouvait arriver de mieux à l’homme (phrase stupide, évidemment : les femmes ont autre chose à faire que de rendre meilleurs leurs compagnons, même s’il y a certainement du boulot de ce côté-là…).
Il faudrait pouvoir inverser la perspective pour comprendre ce qu’il en est du point de vue des femmes, et j’avoue que j’en suis incapable, même si je me vante souvent d’avoir l’esprit ouvert et d’essayer toujours de me mettre à la place de l’autre.
N’empêche, pour ce qui est des hommes, qui peut mesurer l’importance du désir de plaire dans les entreprises les plus nobles et les plus désintéressées ?
Bon… dans les bassesses les plus sordides aussi, finalement.
Dernière édition: 15/03/2006 @ 21:57:44