Tendances à l'externalisation en 2010
Publié le 11/12/2009 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Pour Quint Wellington Redwood, agence de conseil en gestion spécialisée dans l'accompagnement des projets d'externalisation IT, en 2009, face à la crise économique, les contrats d'externalisation ont été évalués en fonction du prix ou de la qualité du service. Ce comportement s'explique avant tout par un souci de réduction des coûts à court terme et ces évaluations ont permis de révéler des coûts cachés tels que frais d'impression ou de téléphonie, ne figurant pas dans les budgets. Dans la plupart des cas, cela peut s'expliquer par une estimation préalable ou une vérification insuffisante des coûts des contrats d'externalisation.
Les entreprises qui ont externalisé des activités vers des pays à bas salaires, comme l'Inde par exemple, ont constaté que la délocalisation avait effectivement des répercussions sur la politique d'entreprise - notamment, approche plus structurée des achats, avec prise en compte de la culture, des décalages horaires, des niveaux de productivité et des ressources disponibles du pays concerné.

Perspectives pour 2010

1. La gestion de la demande sera optimisée, avec un transfert très marqué des besoins opérationnels vers l'IT.
2. Les contrats d'externalisation feront l'objet d'une évaluation proactive pendant toute la durée du contrat ; les besoins professionnels seront mis en exergue lors de ces évaluations.
3. Avènement du Selective Sourcing (achats sélectifs) : les projets d'externalisation seront scindés en plusieurs modules affectés chacun à des fournisseurs différents.
4. Les KPI - Key Performance Indicators - seront définis de manière plus pertinente et plus consciente. La gestion de portefeuille gagnera en importance.
5. Les initiatives stratégiques seront soumises à une analyse plus critique, les budgets et le temps des travailleurs seront organisés de manière plus efficace.
6. Les clients opteront délibérément pour la standardisation et le nombre de solutions spécifiques (ou personnalisées) diminuera.
7. On continuera de sous-estimer la dimension juridique de l'externalisation ; des clauses de sortie seront cependant incluses dans les contrats.
8. L'externalisation continuera d'augmenter face à la pénurie croissante d'informaticiens qualifiés et professionnels en Europe occidentale.


Pieter Hoekstra, Country Manager Belux de Quint Wellington Redwood, donne le conseil suivant : "Trop d'entreprises considèrent encore l'externalisation comme une manière de résoudre rapidement des problèmes, alors qu'au contraire, pour offrir une plus-value, l'externalisation doit être intégrée à leur vision à long terme. Compte tenu de l'évolution rapide du marché et des technologies, les entreprises doivent également songer périodiquement à réévaluer leur contrat d'externalisation et consigner tout amendement aux dispositions contractuelles - faute de quoi elles s'exposent à des surprises désagréables. »

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