Proximus met fin au télégramme après plus de 150 ans de bons et loyaux services
Publié le 12/12/2017 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Proximus met fin au télégramme après plus de 150 ans de bons et loyaux services

Le 29 décembre 2017, Proximus mettra définitivement fin à son service d’envoi et de réception de télégrammes.
Longtemps utilisé par les particuliers pour annoncer une naissance, un mariage ou un décès, le télégramme a progressivement été remplacé par des moyens de communication plus modernes et moins coûteux.
Ces dernières années, le télégramme n’était plus utilisé que par une poignée de clients résidentiels et professionnels.
Avec la fin du télégramme, c’est une page de l’histoire de Proximus qui se tourne puisque le télégraphe électrique avait été mis en service en Belgique en 1846.
Pour rappel, les lettres RTT (l’ancêtre de Proximus) désignaient d’ailleurs la « Régie des Télégraphes et des Téléphones ».

Le télégramme : une très longue histoire
L’histoire du télégramme en Belgique remonte à plus de 150 ans pour le télégraphe électrique et même à plus de 200 ans pour le télégraphe optique. Le premier service de télégraphe électrique a en effet été lancé en 1846 le long de la ligne de chemin de fer reliant Bruxelles à Anvers, tandis que le premier service de télégraphe optique dans notre pays remonte à plus loin encore, plus précisément au mois de mai 1803. C’est en juillet 1930 que l’Administration des Télégraphes devient autonome et est rebaptisée « Régie des Télégraphes et des Téléphones ». Autrement dit la RTT, l’ancêtre de Proximus.

Pendant des dizaines d’années, le télégramme a été utilisé par les clients résidentiels pour annoncer une naissance, un mariage ou un décès. Dans certains cas, il était même possible d’envoyer un message de félicitations accompagné d’une bouteille de champagne ou d’une peluche.

Longtemps, le télégramme a également été utilisé à des fins professionnelles par des entreprises issues de tous les secteurs, notamment par les avocats et les huissiers de justice (car les télégrammes constituaient un début de preuve juridique) ou encore les agences d’intérim (pour envoyer des convocations).

Une utilisation sporadique ces dernières années
Au début des années 80, plus d’un million et demi de télégrammes étaient encore envoyés et reçus chaque année en Belgique. Beaucoup de ces télégrammes venaient d’Italie, où le service était très populaire. Mais au fil des ans, le télégramme a progressivement décliné, remplacé par des moyens de communication plus modernes et moins coûteux : le fax d’abord, puis l’e-mail, les SMS et plus récemment les messageries instantanées.

Au début des années 90, le trafic en Belgique était retombé à environ un demi-million de télégrammes par an. Un chiffre qui est descendu à 150.000 au début des années 2000 puis à seulement 50.000 environ dix ans plus tard. Ces derniers mois, le service des télégrammes de Proximus n’était plus utilisé que par une dizaine de clients professionnels réguliers et de manière tout à fait sporadique par les clients résidentiels. Au total, à peine plus de 8.000 télégrammes ont été envoyés et reçus durant les 11 premiers mois de 2017, ce qui représente une baisse de plus de 20% par rapport à 2016. Bien sûr, les clients professionnels réguliers ont été prévenus personnellement et Proximus leur a proposé des solutions alternatives.

Le dernier télégramme
A l’image de ce qui s’est déjà produit dans de nombreux pays voisins, Proximus a donc décidé de mettre fin à son service des télégrammes à partir du 29 décembre 2017. Après des dizaines d’années de bons et loyaux services, il est temps pour le télégramme de définitivement laisser la place à de nouveaux moyens de communication. Plus

que jamais, Proximus est déterminée à répondre de manière optimale aux besoins des entreprises et des citoyens en leur fournissant des services digitaux et des solutions simples et innovantes qui leur permettent de vivre mieux et travailler plus efficacement. Cet objectif de progrès permanent, qui était déjà à la base du lancement du télégramme au 19ème siècle, continue d’animer les équipes de Proximus aujourd’hui.

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