Sept stratégies adoptées par les villes pour combattre la congestion
Publié le 26/05/2016 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Zaventem, le 26 mai 2016 – Disposant d’une offre de solutions couvrant des systèmes de transport public intelligents, le stationnement et le péage autoroutier, Xerox propose d’aller à la découverte de villes qui ont développé des solutions pour désengorger les villes et rétablir la circulation au travers de son guide « Pour que ça roule en ville » disponible sur son site.

Les causes de congestion sont multiples.

Pas de priorité aux transports publics

Des difficultés de circulation se rencontrent dans les villes qui donnent encore la même priorité aux voitures qu’aux transports en commun. Cela dissuade les usagers d’utiliser ces transports et crée une « guerre pour l’espace », comme dans certains endroits à Bruxelles, où les voitures, les trams, les bus et aussi les cyclistes doivent partager la même route à une voie. Un simple point de blocage – comme une voiture mal garée – peut dès lors retarder des bus et trams.

La ville brésilienne de Curitiba est un exemple parfait de transports publics repensés intelligemment. En 1974, elle a été l’une des premières au monde à mettre en place un système de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS). Résultat : elle a enregistré une augmentation du nombre d’usagers de son système de transport public, une réduction des temps de trajet, et une diminution de 27 millions de trajets automobiles et de 27 millions de litres de carburant consommés sur une base annuelle.

Les feux non optimisés

Pour tenir compte des variations de densité de la circulation, le Département des Transports de la ville de Los Angeles a développé un système de réglage dynamique des feux pour tenir compte des exigences du trafic en temps réel. Résultat : la ville a diminué les temps de trajet de 13 pour cent, les arrêts de 31 pour cent, et les retards de 21 pour cent.

De son côté, Amsterdam a de même programmé ses feux, mais pour favoriser les bus et les trams. Résultat : le temps de trajet en tram a été réduit d’une minute et demi, tandis que la rapidité des bus a augmenté de 3 minutes en moyenne.

La capacité des routes atteint ses limites

Pour résoudre le problème de la densité croissante du trafic, Singapour a développé ses moyens de transport en bus, train et bateau. Et découragé la possession de voiture et la conduite en instaurant des taxes élevées pour les automobilistes, ainsi qu’une taxe d’encombrement dans le quartier d’affaires et sur les autoroutes principales. Et cette stratégie s’est avérée payante puisque 48% des trajets effectués dans la ville se font maintenant via les transports publics¹.

Pas de réelle alternative à la conduite

Pour faire face à un défaut de solutions de transport en commun ou à des solutions inadaptées, des villes ont mis en avant la solution du partage. Ainsi, Portland a investi dès le début des années 1990 dans des systèmes de vélo partagé, des pistes cyclables et des espaces de stationnement pour vélos. Et en bout de course, elle est devenue la ville des États-Unis connaissant le plus grand nombre d’employés se rendant au travail à vélo.

De son côté, Paris a lancé un service public d'automobiles électriques (Autolib) et de vélo (Vélib) en libre-service, ce qui a entraîné une réduction du nombre de voitures privées estimée à 22 500, ainsi qu’une diminution des d’embouteillages, du bruit et de la pollution.

Le paiement en espèces aux péages

La constitution de files aux heures de pointe aux péages manuels au moment où les navetteurs entrent et sortent des villes bloque la circulation. Mais pas seulement. Elle est aussi responsable d’émission de gaz polluants et dévore jusqu’à un tiers des recettes. Aussi dans les années 90, des gares de péage électronique ont fait leur apparition aux Etats-Unis. Tout bénéfice pour la protection de l’environnement. Une étude de 2013 a montré que les gares de péage électronique permettaient de diminuer les émissions de CO2 de 20 pour cent par rapport aux péages manuels. Et que les péages sans arrêt à circulation libre permettaient de réduire les émissions de 70 pour cent².

Le comportement des conducteurs

Quand la circulation est dense, des embouteillages peuvent également se former sans raison apparente. Il peut en effet suffire d’un seul conducteur au comportement imprévisible qui en ralentissant soudainement par exemple en crée un par effet ricochet. Certaines villes ont choisi de mettre en œuvre la régulation dynamique de vitesse, autrement dit l’adaptation de la vitesse aux conditions de circulation du moment.

Pendant cinq ans, la Suède l’a testée avec succès notamment sur des tronçons à forte densité de circulation et aux intersections avec des arrêts de bus. Les résultats d’une étude de 2012 réalisée par la RAC Foundation ont montré qu’avec ce système la conduite des conducteurs se fluidifiait étant moins ponctuées de freinages intempestifs, tandis qu’ils réduisaient leur vitesse de 5 à 15 km/h aux intersections.

Les conducteurs qui cherchent une place

Enfin, selon une étude du Xerox Research Center Europe, près de 30 pour cent du trafic des villes est généré par des conducteurs qui cherchent une place de parking. Pour résoudre ce problème, la ville de Los Angeles a fait des tests pour voir si un système de tarification dynamique basée sur l’analyse en temps réel des taux d’occupation pouvait être utilisé pour réguler la demande ; le tarif étant augmenté dans les quartiers très fréquentés et diminué là où les espaces libres étaient nombreux. L’idée de départ était d’optimiser les prix pour garder entre 10 et 30 pour cent de places de stationnement en voirie disponibles pendant la journée.

Résultat : les conducteurs pouvant consulter en ligne ou via leur smartphone les tarifs, le projet a permis de réduire les embouteillages de 10 pour cent ; de diminuer le nombre de places de parking délaissées de 5 pour cent grâce à leurs tarifs plus bas et donc plus attractifs ; d’augmenter les recettes de 2 pour cent tout en ayant réduit les tarifs de stationnement de 11 pour cent ; tandis que 76 pour cent des conducteurs ont affirmé se garer dans des zones proches moins chères.

Au travers de son offre de solutions couvrant des systèmes de transport public intelligents, le stationnement et le péage autoroutier, Xerox aide des villes du monde entier à reconcevoir leurs systèmes et leurs flux de circulation, pour emmener plus rapidement et avec moins d’imprévus les personnes et les biens sur leurs lieux de destination.

Poster un commentaire
Vous devez être identifié pour accéder à cette fonctionnalité

Utilisateur
Mot de passe
 
Informaticien.be - © 2002-2024 AkretioSPRL  - Generated via Kelare
The Akretio Network: Akretio - Freedelity - KelCommerce - Votre publicité sur informaticien.be ?