Les employés belges sont les moins impliqués au monde
Publié le 12/05/2016 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
Malines, le 12 mai 2016 – Les bureaux belges sont souvent aménagés de manière ouverte: nous occupons ainsi la troisième place dans le monde avec 32% de bureaux entièrement ouverts et 37% combinant une structure ouverte à des espaces individuels. Cela va probablement de pair avec la préférence manifeste des employés belges pour une structure organisationnelle non-hiérarchique horizontale. Nous possédons également deux fois plus de travailleurs nomades que la moyenne globale - 16% contre 8% - et occupons ainsi le troisième rang dans l’étude. “The New Way of Work”, et plus précisément le télétravail, est stimulé en Belgique, même s’il accuse du retard: un tiers des employés environ (32%) travaille parfois à la maison (la moyenne mondiale étant de 36%).

Se concentrer et bouger
Dans nos bureaux belges, il y a encore trop peu d’endroits où les employés peuvent s’isoler, se concentrer et se détendre. C’est là un point important. Nombre d’employés estiment ne pas avoir suffisamment accès à des espaces privés (il n’y en a même pas, selon 55% d’entre eux) et à des lieux de relaxation (il n’en existe pas, selon 72% d’entre eux). Seuls 54% des employés déclarent qu’il y a assez d’espaces pour se concentrer (contre 66% au niveau mondial), alors que 52% répondent ne pas disposer de suffisamment d’endroits pour se sentir calmes et sereins (59% globalement).

Notre score est en outre le pire au monde au niveau de la possibilité de se déplacer physiquement durant la journée et de changer de comportement: seuls 67% des travailleurs de la connaissance trouve que cette possibilité existe, contre 75% dans le reste du monde. Il n’y a pas non plus assez d’espaces prévus pour bouger et faire du sport (seuls 16% des employés déclare disposer d’espaces de sport au travail).

Technologie
Sur le plan de la technologie mobile, notre pays se distingue de nouveau. C’est ainsi que ce sont nos employés qui disposent le moins d’ordinateurs desktop fixes au monde - 64% contre 80% - et qu’ils ont un tiers de fois plus souvent accès aux ordinateurs portables: 47% en Belgique contre 39% à l’échelle mondiale. Les travailleurs de la connaissance ont moitié moins de chances de disposer d’un GSM (41%) que d’une ligne fixe (84%), mais cela ne diffère guère dans le reste du monde (respectivement 39% et 86%). 33% des employés a l’opportunité d’emmener des appareils personnels au travail (principe BYOD).

Bien-être et bonheur
Nous faisons cependant moins bien au niveau ‘softe metrics’. A l’exception de la France, la Belgique possède le plus faible nombre d’employés très impliqués. Seuls 6% se considère comme nettement impliqué chez son employeur et se dit très satisfait de son lieu de travail (contre 13% en moyenne). 37% n’est pas content de son lieu de travail et n’est en outre pas enthousiaste à l’égard de la direction: seuls 50% des Belges trouve que leur organisation tire ce qu’il y a de meilleur en eux (contre 63% globalement), et seuls 41% pense que la direction leur montre de la reconnaissance et les estime à leur juste valeur (contre 56% globalement).

Un point intéressant, c’est que les Belges se sentent motivés par leur travail (69% contre 68% dans le monde) et optimistes quant à leur avenir dans l’entreprise (62% contre 60% dans le monde), même s’il y en a moins qui apprécient la culture, la stratégie et l’orientation de cette dernière. 72% d’entre eux par exemple se sentent liés à leurs collègues (76% globalement) et 70% aiment se rendre au travail (71% au niveau mondial).

Veerle De Clerck, Communication Manager de Steelcase: “Il est encourageant de voir que la Belgique adopte de manière enthousiaste le nouveau mode de travail: structures bureautiques ouvertes, travail nomade et télétravail. En même temps, il est important de prendre conscience que les structures ouvertes ne sont un succès que si elles sont aménagées de manière suffisamment diversifiée reposant sur une analyse approfondie et ce, à la mesure de l’entreprise. En effet si des structures de ce genre sont conditionnées par des économies et une optimalisation de l’espace - comme cela se passe encore trop souvent en Belgique -, elles génèrent assez régulièrement des perturbations et du stress et s’avèrent négatives pour le bien-être. C’est là assurément une partie de l’explication du fait que si peu de Belges soient impliqués.”

Le rapport complet peut être téléchargé ici: http://www.steelcase.com/eu-en/discover/information/media/

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