L’étude 2015 Digital IQTM de PwC pointe 10 actions cruciales
Publié le 06/10/2015 Dans Press Releases
Le texte suivant est issu d'un communiqué de presse et ne reflète en rien l'opinion de la rédaction.
L’étude Digital IQTM de PwC, qui en est déjà à sa septième édition, suit les pratiques d’excellence ainsi que l’évolution des attitudes et des priorités à l’égard des technologies numériques dans le monde. Les investissements numériques continuent à progresser et à se diffuser plus largement que jamais dans les entreprises, qui entendent s’appuyer sur la technologie pour développer leurs activités.

Dans l’étude de cette année – qui a interrogé près de 2 000 dirigeants d’entreprise et responsables informatiques à parts égales – PwC a identifié 10 comportements clés débouchant directement sur une forte croissance du chiffre d’affaires et des marges bénéficiaires. Parmi les entreprises qui ont répondu à l’enquête Digital IQ, celles dont les scores sont les plus élevés pour ces 10 comportements ont 50 % de chances supplémentaires d’enregistrer une croissance rapide de leur chiffre d’affaires et deux fois plus de chances d’enregistrer une croissance rapide de leur bénéfice que les autres entreprises interrogées.

Identification de tendances globales

« Toutes les entreprises parlent du numérique, mais peu d’entre elles comprennent les comportements clés spécifiques qui boostent les performances », souligne Steven Ackx, Director dans le département de consultance technologique de PwC en Belgique. « Nous observons des signes d’une évolution de cette situation : les entreprises en pointe dans le domaine numérique examinent comment leurs investissements actuels peuvent accroître leurs futurs résultats opérationnels. Cet état d’esprit est essentiel, dans la mesure où les technologies numériques deviennent omniprésentes. »

Les dirigeants d’entreprise veulent que leurs investissements numériques renforcent leur stratégie de développement : ils en attendent surtout une croissance de leur chiffre d’affaires (pour 45 % d’entre eux), de meilleures expériences pour leurs clients (pour 25 %) et une rentabilité supérieure (pour 12 %). Les entreprises entendent d’ailleurs consolider cette corrélation entre les investissements numériques et leurs performances opérationnelles. Ainsi, 31 % de l’ensemble des entreprises ont déclaré consacrer plus de 15 % de leur chiffre d’affaires aux investissements numériques.

« Dans l’ensemble, les entreprises hiérarchisent leurs investissements dans le but de booster la croissance de leur chiffre d’affaires et de leur bénéfice, mais uniquement dans les limites de leurs business models existants », précise Annick Vandezande, également Director chez PwC. « 1 % seulement des dirigeants ont déclaré attendre avant tout de leurs investissements numériques qu’ils bouleversent leur secteur ou d’autres industries. Ils en espèrent surtout une rentabilité immédiate. »

Dans le prolongement d’une tendance observée depuis plusieurs années, les CEO sont de plus en plus nombreux à prendre en charge la stratégie numérique, soulignant ainsi son caractère essentiel pour l’avenir de l’entreprise. Le rôle du CIO continue également à évoluer. Si le CIO exerce aujourd’hui un rôle largement leader pour tous les efforts numériques internes et externes (à 40 %), cela devrait reculer dans les trois années qui viennent (à 35 %). Une majorité (65 %) des répondants indique que les principales responsabilités du CIO dans les trois ans qui viennent seront limitées à tous les efforts informatiques internes ou à tous les efforts informatiques internes combinés à l’innovation.

Conclusions pour les répondants belges

Les 37 entreprises interrogées en Belgique dans le cadre de l’enquête se fient principalement à leurs fournisseurs pour l’innovation technologique, mais craignent aussi que des partenaires tiers inefficaces entravent la réalisation de leur vision numérique. Les répondants belges estiment que leur entreprise comprend la valeur de la technologie numérique et l’intègre bien dans les rouages de leur organisation. Plus de la moitié (57 %) des entreprises interrogées en Belgique attribuent une note de 80/100 à leur Digital IQ. Globalement, les entreprises ne sont que 49 % à s’octroyer cette note. Les entreprises belges sont plus enclines à définir le numérique comme une technologie qui concerne l’ensemble des clients et une activité liée à l’innovation technologique et s’emploient activement (76 %) à exploiter leurs investissements numériques pour accroître leur chiffre d’affaires. Mais elles se montrent plus prudentes sur le plan des dépenses que les entreprises dans leur ensemble. Un cinquième (22 %) des entreprises interrogées en Belgique consacrent une partie significative de leur chiffre d’affaires (> 10 %) aux investissements numériques, par rapport à 58 % des entreprises dans leur ensemble.

10 comportements montrant une corrélation avec de meilleures performances financières

1. Le CEO est un champion du numérique


71 % des répondants en Belgique désignent leur CEO respectif comme le champion du numérique, contre 73 % globalement.

2. Les leaders numériques fixent la stratégie


89 % des répondants en Belgique déclarent que les responsables du numérique sont impliqués dans la fixation de la stratégie globale de l’entreprise, ce qui est supérieur à la moyenne globale de 78 %.

3. L’équipe dirigeante s’engage


65 % des répondants en Belgique déclarent que leur stratégie numérique à l’échelle du business est convenue et partagée par son équipe dirigeante, par rapport à 80 % globalement.

4. Stratégie partagée à l’échelle de l’ensemble de l’entreprise


La stratégie business et numérique est bien communiquée à l’échelle de l’entreprise, pour deux tiers (68 %) des entreprises belges interrogées, par rapport à 70 % globalement.

5. Le numérique comme avantage compétitif


Près des trois quarts – 73 % – des répondants en Belgique réalisent des investissements numériques en vue d’acquérir un avantage compétitif, comparable à la moyenne globale (77 %).

6. Sources d’innovation extérieures


Deux tiers (65 %) des répondants en Belgique recourent activement à des partenaires extérieurs pour trouver de nouvelles idées d’application des technologies émergentes, ce qui ne diffère pas de la moyenne globale.

7. Utilisation des données business


60 % des entreprises interrogées en Belgique déclarent utiliser toutes les données qu’elles collectent pour développer leurs activités, contre une proportion de 58 % au niveau global.

8. Démarche proactive sur le plan de la sécurité et de la confidentialité


78 % des entreprises interrogées en Belgique (et 76 % globalement) déclarent évaluer et prévoir de manière proactive les risques en matière de sécurité et de confidentialité présents dans leurs projets numériques.

9. Feuille de route numérique


Plus de la moitié – 57 % des répondants en Belgique (et 53 % globalement) – déclare suivre une seule feuille de route numérique pluriannuelle, intégrant aussi bien les capacités et les processus business que les composants numériques et informatiques.

10. Mesure consistante


Quatre entreprises sur cinq interrogées en Belgique (81 %) déclarent mesurer de manière consistante les résultats de leurs investissements numériques (72 % globalement).

Domaines d’opportunités

Portefeuille d’investissements numériques : les entreprises en Belgique devraient-elles investir davantage de leur budget numérique à l’échelle de l’ensemble de l’organisation, plutôt que se focaliser sur l’informatique et le marketing ?

Les répondants en Belgique investissent leur budget numérique principalement en informatique et en marketing. Un répondant sur dix en Belgique consacre une part plus substantielle de son budget numérique (> 10 %) à des domaines tels que les services aux clients, les opérations et les fonctions générales (RH, Compliance, Finance et Risque). Globalement, les entreprises sont plus nombreuses (20 – 29 %) à consacrer leur budget numérique plus largement à ces domaines globaux.

Leadership numérique : les CIO en Belgique devraient-ils exercer davantage de leadership numérique ?

77 % des entreprises interrogées en Belgique considèrent le manque de cohérence et de clarté à propos des rôles et des responsabilités dans le domaine numérique comme une entrave au progrès. Dans la plupart des cas, en Belgique (51 %), le CEO est le responsable ultime des investissements numériques de l’entreprise, ou ailleurs le CFO (22 %). Seuls 11 % des répondants en Belgique indiquent que le CIO est le responsable ultime des investissements numériques (par rapport à 27 % des répondants globalement). Et cela ne devrait pas changer : l’importance du rôle du CIO en Belgique est appelée à se réduire. Aujourd’hui, 49 % des répondants déclarent que leur CIO dirige tous les efforts numériques, y compris les initiatives sur le marché. Mais, dans un horizon de 3 ans, cette proportion chute à 24 %, avec un peu moins de la moitié (49 %) des répondants qui s’attendent à ce que leur CIO dirigera tous les efforts informatiques internes, y compris l’innovation, mais n’aura plus la responsabilité des investissements numériques à l’échelle de l’entreprise et des initiatives numériques sur le marché. Le manque de cohérence et de clarté sur les rôles dans le domaine numérique n’est-il pas voué à s’aggraver ?

Trouver à appliquer des technologies émergentes : les entreprises en Belgique dépendent-elles trop de leurs fournisseurs pour les nouvelles idées ?

Quand il s’agit de trouver à l’extérieur des applications de technologies émergentes pour résoudre des problèmes opérationnels d’une autre façon, les entreprises interrogées en Belgique font largement appel (74 %) à leur écosystème de fournisseurs comme source principale de nouvelles idées. Globalement, la part des entreprises se fiant à leurs fournisseurs comme source principale n’est que de 30 %. Les entreprises en Belgique ont recours dans une certaine mesure aux analystes sectoriels (63 %) et profitent des occasions de networking avec les dirigeants d’autres entreprises ou secteurs (52 %), mais il s’agit là vraiment d’un second choix par rapport aux fournisseurs. Ils ont beaucoup moins recours (par rapport à la moyenne globale) aux groupes consultatifs de clients et aux enquêtes (23 % contre une moyenne globale de 54 %).

Barrières à la réalisation de la vision numérique

En Belgique, les répondants ont listé les trois principales barrières à la réalisation des résultats attendus des initiatives numériques de leur entreprise :

Partenaires tiers inefficaces (84 %)
Manque de cohérence / clarté sur les rôles et responsabilités liés au domaine numérique (77 %)
Manque d’équipes aux compétences appropriées (77 %)

Les entreprises interrogées en Belgique se déclarent moins préoccupées aujourd’hui à propos de leurs partenaires – seuls 15 % d’entre elles considèrent actuellement leurs partenaires comme un obstacle à la réalisation de leur vision numérique. Cependant, 69 % des répondants belges le voient comme un problème en devenir et s’inquiètent de voir, peut-être, leurs partenaires actuels manquer des compétences et des ressources pour les aider efficacement à satisfaire leurs futurs besoins.

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