99 Nuits.
Après un rapide tutorial, l'action de Ninety-Nine Nights est lancée. A première vue le jeu semble s'orienter vers le clone de Dynasty Warriors, avec foule de méchants à éliminer et objectifs à accomplir. Mais la différence principale avec le titre de Koei, c'est qu'ici votre personnage sera souvent totalement noyé à l'écran par la meute d'ennemis, qui approche souvent la centaine ! En plus vous ne serez pas vraiment aidé, avec seulement deux unités attribués en début de partie, et souvent pas vraiment utile car à l'intelligence artificille trop limitée.

Le jeu se veut donc plutot bourrin, meme si sept personnages différents sont présents, avec leur propres compétences et arme de prédilection et leur propre histoire. En fait comme dans un jeu de combat, il y a une intrigue principale auquel s'additionne le point de vue de chacun ainsi que quelques évènements propres. Au fil de la progression, vous gagnerez en outre de nouvelles attaques ainsi que des magies.

Une réalisation à la hauteur ?
En plus d'un character design très réussi, N3 propose un rendu visuel du plus bel effet et sans ralentissements (à noter que le jeu ne se joue qu'en 60 Hz) malgré le nombre de personnages à l'écran. Les effets spéciaux sont de qualité et la jouabilité globalement facile d'accès. La bande son est par ailleurs, véritablement sublime, au contraire de la durée de vie du jeu. Car hélas, si la réalisation ne manque pas d'attrait, le gameplay admet rapidement ses limites. Passé quelques heures de jeu, l'ennui commence à se pointer, faute de profondeur suffisante.




VERDICT

Ninety Nine Nights se destine avant tout aux amateurs d'action bourrine, étant donné son gameplay limité. Mais il s'avère plutot défoulant.